Essai de bibliographie sur la franc-maçonnerie féminine et mixte en France

Extrait de la deuxième édition revue et augmentée de Comment la franc-maçonnerie vint aux femmes, Paris, Dervy,  2015, p. 25/32 .

http://www.dervy-medicis.fr/femmes-et-franc-maconnerie-p-6762.html

 

maconnesptEn France (mais il en est de même dans le reste du monde), la Maçonnerie des Dames (puis féminine et mixte) est restée longtemps en marge de la recherche académique ou érudite du fait maçonnique. Quatre causes principales peuvent expliquer cette exclusion. D’abord, pendant de nombreuses décennies (et parfois encore aujourd’hui), une majorité d’érudits maçons avait construit la Maçonnerie des Dames comme une aimable bergerie peu susceptible de devenir un objet d’études académiques. Les publications des maçons[1], voire des latomophages[2], restaient le plus souvent dans le domaine de l’hagiographie, de la polémique, du descriptif et/ou de l’autobiographie[3]. De là vint un second handicap, celui provoqué par les spécialistes des sciences humaines et notamment des historiens à s’investir dans un sujet qui apparaissait trop souvent, somme toute marginal et peu pertinent. Ensuite s’ajoutèrent les réticences de la critique féministe ou des spécialistes du fait féminin qui ne voyaient pas l’intérêt d’aborder un champ d’études largement masculin. Enfin les mêmes réserves s’observaient hors des frontières francophones où les travaux sur le fait maçonnique féminin demeureront rarissimes jusqu’aux publications, entre autres, de Janet Burke[4] et Margaret Jacob[5], Maria José Lacalzada de Mateo [6] et Natividad Ortiz Albear[7], Francesca Vigni [8] et Anna Maria Isastia [9]. On ajoutera que les débats intra-maçonniques sur le refus, l’admission et/ou l’organisation des femmes en loge ne furent pas sans conséquence collatérale sur l’analyse scientifique de la Maçonnerie des Dames.

La publication par Antoine Faivre, premier titulaire de la chaire de l’« Histoire de l’ésotérisme occidental », à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris-Sorbonne) de l’ouvrage inédit de l’essayiste René Le Forestier (1868-1951), «Maçonnerie féminine et loges académiques » [10], ouvrit une route qui demeura longtemps peu fréquentée. La décennie 1980 constitue un nouveau seuil avec les premiers travaux de Francesca Vigni [11], un mémoire prometteur [12], la soutenance en 1987 à l’Université de l’Arizona, de la thèse (longtemps méconnue en France par beaucoup) de Janet M. Burke [13], divers articles dans le numéro spécial de la revue « Dix-Huitième Siècle »[14], la publication d’un ouvrage de vulgarisation, un tantinet militant, « Les Filles du Pasteur Anderson » de Jean-Pierre Bacot [15] et la soutenance, l’année suivante, à l’Université de Dijon, sous la direction du professeur Daniel Ligou, de la thèse de Françoise Jupeau-Réquillard, consacrée à une obédience alors largement ignorée, « La Grande Loge Symbolique Ecossaise. Le changement dans l’institution maçonnique ». La même année, dans le même établissement et le même directeur de recherche, Andrée Buisine soutenait sa thèse sur « La femme et la franc-maçonnerie dans les pays d’expression française ».

Néanmoins si depuis trois décennies, le fait maçonnique féminin est désormais investi par les recherches académiques, les travaux qui lui sont consacrés annuellement se comptent sur les doigts d’une main. Il est vrai que la franc-maçonnerie en général est à peine mieux lotie. Cependant la convergence de ces recherches a permis d’abord de rendre plus visible et lisible la Maçonnerie des Dames, à lui donner sa juste place, à l’analyser de manière plus pertinente et à la voir se construire sous nos yeux. Dans les dix-huit années qui séparent la première édition (Paris, Dervy, 1997) de la seconde (sortie prévue : printemps 2015) de notre ouvrage « Comment la franc-maçonnerie vint aux femmes », nous avons pu mesurer les progrès accomplis. Certains chapitres ou paragraphes ont dû être en totalité ou en partie réécrits tant des matériaux nouveaux avaient été apportés au chantier commun.

En plus des ouvrages, brochures et articles publiés, directement ou indirectement par des obédiences, des Maçon(n)es[16] ou des journalistes[17], et cités dans le texte, travaux le plus souvent descriptifs qu’analytiques, mais néanmoins sources plus ou moins précieuses de renseignements divers, le fait maçonnique féminin en France a fait l’objet de bonnes études académiques, hélas trop rares comme il a été dit plus haut. Ces travaux ont quitté la recherche historique stricto sensu, pour la sociologie, la psychologie, la philosophie, l’anthropologie ou la communication, même si Clio domine encore. Ecrits très majoritairement par des femmes, ils se font assez souvent dans une perspective féministe, sur les difficiles rapports entre l’Ordre et les femmes.

640px-Woman_teaching_geometryCitons notamment pour l’espace francophone (mais pas nécessairement en français), les ouvrages, thèses, mémoires et articles suivants:

*Françoise Jupeau-Réquillard Françoise, « La Grande Loge Symbolique Ecossaise. Le changement dans l’institution maçonnique », sous la direction de Daniel Ligou, Université de Dijon, 1989 ; « La Grande Loge Symbolique Ecossaise (1880-1911) ou les avant-gardes maçonniques», Paris, Editions du Rocher, 1998 ; « L’initiation des femmes ou le souci permanent des francs-maçons français », Monaco, Editions du Rocher, 2000.

*Lucette Schouters-Decroly, « La femme et la Franc-maçonnerie », in « Femmes Libertés Laïcité », sous la direction de Yolande Mendes da Costa et Anne Morelli, Université Libre de Bruxelles/ Institut de Sociologie, 1989, pp. 71-84 ; “Par-delà l’Europe, une maçonnerie de l’universel”, in « La Franc-Maçonnerie et l’Europe », Edité par Jacques Lemaire, Bruxelles, Ed. de l’Université Libre, 1992, pp. 121-131 ; “La Maçonnerie et la Femme”, in « La Franc-Maçonnerie en questions », Bruxelles, 1993, pp. 13-24.

*Janet M. Burke, « Freemasonry and Noblewomen. The Role of the Secret Society in Understanding Public Behavior of Women Elites», in: « Proc. Annual Meeting of West Soc. For French History», Université du Michigan, 16, 1989, pp. 376-384; « Freemasonry, Friendship and Noblewomen. The Role of the Secret Society in bringing Enlightenment Thought to Pre-revolutionary Women Elites», in « History of European Ideas», Oxford, 10, 1989, pp. 282-293; (avec Margaret Jacob) « French Freemasonry Women and Feminist Scholarship», in: « The Journal of Modern History», Chicago, 68, n° 3,1996, pp. 516-549 ; « Leaving the Enlightenment: Women Freemasons after the Revolution », in Eighteenth-Century Studies, volume 33, 2, hiver 2000, pp. 255-265.

*Sylvette Neguiral, « Les femmes et la Franc-Maçonnerie du XVIIIe à 1940 », Mémoire de DEA sous la direction de Michelle Perrot, Paris VII-Diderot, 1990.

 

* Eduardo Enríquez del Árbol, « Los orígenes de la Masonería femenina en la Francia del siglo XVIII », in « Trienio, Ilustración y liberalismo ; Revista de Historia »,  18, 1991, pp. 77-107.

 

*Gaspard Françoise, «Donne e massoneria : massoneria femminile, massoneria femminista ? » in « La Massoneria oggi », sous la direction de José Antonio Ferrer Benimeli et Aldo Alessandro Mola, Milan, Bastogi, 1991, pp. 94-112 ; « Franc-maçonnerie, République et exclusion des femmes » in « La démocratie « à la française » ou les femmes indésirables », sous la direction d’Eliane Viennot, Paris: CEDREF / Université Paris 7 – Denis Diderot, 1996, («Cahiers du Cedref»), pp. 62-75.

 

*Monique Renard, « La franc-maçonnerie féminine en France : évolution, état actuel », mémoire de D.E.A d’épistémologie, sciences sociales et philosophie, sous la direction de Sylvia Ostrowetsky, Université de Picardie, 1992.

 

*Françoise Hecq & Françoise Kruyen, « De gauche, féministes et maçonnes: entretien », in Cahiers marxistes, Bruxelles,  n°193, 02/1994, pp. 123-132.

 

*Yves Hivert-Messeca, «La Massoneria femminile del XVIII secolo, principalmente in Francia”, in « Studi Filosofico-Masonici”, 1° Simposio Internazionale Elbano, Portoferraio-Isola d’Elba, 28-30 avril 1995, Rome, Edimai, 1995, version française p.137-146 ; version italienne p.277-286 ; « Discours féminin et féministe en loge au 18e siècle, en France », in « Delta, Rassegna di Cultura Massonica », 52, Rome, 1999, pp. 47-50 ; *«Le Grand Architecte, Riche-Gardon, l’acacia et la maisonnée : la vie très brève, très agitée et très novatrice du Temple des Familles (1860-1863) », in «Studia Latomorum & Historica, Mélanges offerts à Daniel Ligou», colligés par Charles Porset, Paris, Honoré Champion, 1998, p. 169-182; .«La franc-maçonnerie des Dames dans la France napoléonienne : chant du cygne ou métamorphose ?»in Colloque de Bordeaux, 16-19 juin 2010, «Les femmes et la franc-maçonnerie, des Lumières à nos jours», Bruxelles, «La pensée et les Hommes», n°82-83, 2011, pp. 301-323.

 

*Marie-Paule Dupin-Benesse, « Francs-Maçons, femmes et féminin, 1760-1997 », thèse de doctorat de psychologie sous la direction J. W. Wallet, Université d’Amiens, 1997.

 

*Anne Codaccioni, « Le GODF et la question féminine à la Belle Epoque (1900-1914) », mémoire de maîtrise sous la direction de Lucette Levan-Lemesle et Antoine Prost, Paris I-Panthéon Sorbonne, 1997.

* Hivert-Messeca Gisèle & Yves, Comment Ia franc-maçonnerie vint aux femmes. Deux siècles de franc-maçonnerie d’adoption, féminine et mixte 1740-1940, Paris, Dervy, 1997; 2e édition revue, corrigée et augmentée, avec une préface de Cécile révauger, Paris, Dervy, sortie automne 2015.

 

*Marie-Paule Dupin-Benesse, « Femmes et féminin en loge maçonnique masculine », in « L’Esprit du temps », n°3, 1998, pp. 17-27.

 

*Magali Jardé, « Saint Charles du Triomphe de la Parfaite Harmonie. Une loge d’adoption oubliée (1777-1784) », in « Dix-Huitième siècle », Paris, 31, 1999, pp. 377-393.

 

* Olivia Harman, « L’Azille enchanté ou la réunion des deux sexes. Réflexions sur le rite d’Adoption dans la franc-maçonnerie de l’Ancien Régime », in « Renaissance Traditionnelle », Paris, n° 127-128, juillet-octobre 2001, pp. 250-260.

 

* Bärbel Raschke «Androgyne Arkangesellschaften und Freimaurerei. Entwicklung und Beziehungsprobleme aus der Perspektive hochadliger Frauen», in « Geheime Gesellschaft. Weimar und die deutsche Freimaurerei», Vienne, Carl Hauser, 2002.

 

* Gita Deneckere, « Les femmes frappent à la porte du temple. La “petite différence” dans la franc-maçonnerie des 19 et 20 siècles », in « La sagesse dans l’allégresse. Deux siècles de franc-maçonnerie à Gand et Anvers », édité par Jeffrey Tissens, Bruxelles, Marot-Tijdsbeeld, 2003, pp. 117-139.

 

* James Smith Allen, « Sisters of Another Sort: Freemason Women in Modern France, 1725–1940», in «The Journal of Modern History», 75, 2003, pp. 783-835.

 

* Jan Snoek, « Vrijmetselarij en vrouwen van de 18de eeuw tot heden: van adoptieloges tot gemengde vrijmetselarij en vrouwenorden», in Andrea A. Kroon (éd.), « Virjmetselarij in Nederland…», La Haye, OVN, 2003 ; «Initiating Women in Freemasonry. The Adoption Rite », Leyde & Boston, Brill, 2012 ; « Le rite d’adoption et l’initiation des femmes en franc-maçonnerie, des Lumières à nos jours », Paris, Dervy, 2012 ; « The Adoption Rite, its Origins, Opening up for Women, and its ‘CraftRituals», in « Revista de Estudios Historicos de la Masoneria », San José du Costa Rica, vol. 4, n° 2, décembre 2012-avril 2013, pp. 54-74, http://rehmlac.com/recursos/vols/v4/n2/rehmlac.vol4.n2-jsnoek.pdf

 

* Solène Cordier, « La Candeur : une loge maçonnique au XVIIIe siècle », mémoire d’histoire sous la direction de Jean-Claude Martin, Paris I-Panthéon Sorbonne, 2005.

 

* Fanny Petitbon, « Les franc-maçonnes, des frères comme les autres ? Les enjeux de la mixité autour du compas et de l’équerre », mémoire de science politique sous la direction de Mathilde Dubesset, I.E.P. Grenoble, 2005.

 

* Françoise Hecq, « féminisme et franc-maçonnerie », in « Université des Femmes », Bruxelles, n ° 15/2007, cf. http://www.universitedesfemmes.be

 

* Janie Beauchamps, « Les expériences religieuses ou spirituelles de femmes impliquées dans trois groupes religieux ou spirituels exclusivement réservées aux femmes», mémoire présentée comme exigence partielle de la maîtrise en sciences des religions, Université de Québec Montréal, 2008, et plus particulièrement les pages 29/38, 60/69 et 87/92.

 

* Alexandra Heidle & Jan Snoek, « Women´s Agency and Rituals in mixed and Female Masonic Orders», Leyde, Brill, 2008.

 

* Jean-Pierre Bacot, « les femmes, la franc-maçonnerie et l’Europe. Histoire et géographie d’une inégalité», Paris, Véga, 2009.

 

* Màire Fedelma Cross, «Gender and fraternal Oders in Europa 1300-2000 », Chippenham/Eastborne, Palgrave Macmillan, 2010.

 

* Cécile Révauger, “Las mujeres y la Francmasonería de las luces hasta nuestros días”, in « Cultura Masónica », II, n° 5, 2010, ediciones Arte Réal, pp. 114-122.

 

* Ingrid Chapard, « Des femmes en Franc-maçonnerie », in « Clinique du pouvoir », sous la direction de Paul-Laurent Assoun et Markos Zafiropoulos, Paris, Ed. Anthropos-Economica, 2009 ; « Psychopathologie féminine et idéal. Quand les femmes, du profane au sacré, des mystiques aux franc-maçonnes, interrogent les structures psychiques et sociales », thèse en anthropologie psychanalytique sous la direction de Markos Zafiropoulos, Université de Paris VII-Diderot, 2011.

 

* Janet Burke et Margaret Jacob, « Les premières francs-maçonnes au siècle des Lumières », Presses Universitaires de Bordeaux, 2010.

 

* Maria José Lacalzada de Mateo, «  Maria Deraismes. La fuerza de la palabra », Madrid, fundacion Marai Deraismes, 2012.

 

* Bérengère Kolly, «La sororité, une société sans société : modalités d’un être-politique », thèse de philosophie sous la direction de Geneviève Fraisse, Université de Paris I Panthéon Sorbonne, 2012.

 

* Jean-Pierre Bacot, « A l’ombre de la République. La lente inscription des femmes dans la franc-maçonnerie. Causes et conséquences », Marseille, Ubik éditions, 2013.

 

* Cécile Révauger, « Les femmes et la franc-maçonnerie, des origines à nos jours » in « Revista de Estudios Historicos de la Masoneria », San José du Costa Rica, vol. 4, n° 2, décembre 2012-avril 2013, pp. 13-29.

 

* Françoise Barret-Ducrocq, « Sororité versus Fraternité » in « La Chaîne d’Union » n°64, « La longue marche des franc-maçonnes », 2013, pp. 50-59.

 

Au-delà de toutes ces publications[18], il faudra attendre juin 2010 pour qu’avec le colloque international de Bordeaux (17-19 juin 2010) organisé par l’Université et le Musée de la capitale aquitaine, une manifestation scientifique soit exclusivement consacrée au fait maçonnique féminin. Préparé et animé par Cécile Révauger, elle entendit une quarantaine de communications qui firent l’objet de deux publications[19]. Au moment de la remise du présent tapuscrit, on notera également la parution du n° 64 de la « Chaine d’Union » (avril 2013) dont le dossier est consacré à « la longue marche des franc-maçonnes », bel exemple qui montre que l’érudition maçonnique et la recherche académique peuvent faire bon ménage, à la condition d’un souci de vigilance épistémologique (articles de Françoise Barret-Ducrocq, Sophie Geoffroy, Bérengère Kolly et Cécile Révauger, dont les analyses sont citées dans notre ouvrage et en contrepoint-miroir la participation de notre ami Pierre Aurejac).

 

[1]           G. O. Vat, « Etude sur les loges d’Adoption », Paris, Librairie Maçonnique V. Gloton, 1933.

[2]           N. Switkow [Henry Coston], « L’Ordre Maçonnique Mixte International, le Droit Humain. Répertoire de 2400 noms de FF et de SS de l’Obédience »,  Brunoy, Les Nouvelles Editions Nationales, 1933.

[3]           Eliane Brault, « La maçonnerie et l’émancipation des Femmes », Paris, Dervy 1953.

[4]           «Leaving the Enlightenment : Women after the Revolution», Eighteenth-Century Studies, The John Hopkings University, 33, 2, 2000.

[5]           « La massoneria, le donne e il paradosso dell’illuminismo », in « Massoneria illuminata », Turin, Einaudi, 1991, pp. 199-236; « Freemasonry, Women and the Paradox of the Enlightenment», in “Living Enlightenment», Oxford, 1991, pp. 120-142.

[6]           « Mujeres en Masonería », Barcelone, El Clavell, 2006; « El cimiento mixto en Masonería. El Derecho Humano en España (1893-1963) ». Saragosse-Madrid, Fundación Maria Deraismes, 2007.

[7]           « Las Mujeres en la Masoneria Mujeres », Université de Malaga, 2005 ; Masonas en España. Diccionario Biografico (1868-1939) », San Cristobal de la Laguna (Tenerife), Ediciones Idea, 2007.

[8]           “Donne e Massoneria in Italia dalle origini ad oggi”, Foggia, Bastogi, 1997; « L’iniziazione femminile nelle massoneria italiana », in « Storia d’Italia. Annali 21. La massoneria », ed. Gian Mario Cazzaniga, Turin, Einaudi, 2006, pp. 771-794.

[9]           « La questione donna » in « Massoneria Oggi », V, n° 3, Rome, juin-juillet 1998, pp. 36-39 ; avec Lucetta Scaraffia, « Donne ottimiste Femminismo e associazioni borghesi nell’Otto e Novecento », Bologne, Il Mulino, 2002.

[10]          Milan, Arché, 1979.

[11]          « La Franc-Maçonnerie féminine au XVIIIe siècle », Paris, Ed. IDHERM, 1984 ; “La franc-maçonnerie féminine au XVIIIe siècle”, in « Franc-Maçonnerie et Lumières au seuil de la Révolution Française », Paris, Grand Orient de France, 1985, pp. 125-129 ; “Les aspirations féministes dans les loges d’adoption”, in « Dix-Huitième Siècle », Paris, 19,1987, pp. 211-222 ; “Portrait de la femme maçonne au dix-huitième siècle”, in « Lendemains » 46, Berlin, 1987, pp.35-38.

[12]          Lucile Lasveaux, « Franc-maçonnerie et féminisme », mémoire de maitrise d’histoire sous la direction d’Yves Lesquin, Université de Lyon II, 1985.

[13]          «Sociability, Friendship and the Enlightenment among Freemasons in Eighteenth Century France».

[14]          Outre Francesca Vigni, citée par ailleurs, cf. Colette Bertrand, «Comment la maçonnerie vint aux femmes», pp. 205-210.

[15]          Paris, Edimaf, 1988.

[16]          « Les Cahiers de la franc-maçonnerie » n° 10, « Les femmes en franc-maçonnerie », 31750 Ecalquens, Ed. Oxus, 2011.

[17]          Loin des articles racoleurs ou des « marronniers » de certains hebdomadaires, citons Cécile Auréjac, « Les femmes dans la franc-maçonnerie », Cahors, l’Hydre, 2003, Karine Benchetrit et Carina Lovart, « La franc-maçonnerie au féminin », Paris, Belfond, 1994 ou Lucie Cariès, « Fran-maçon(nes) : nom, féminin, pluriel », Boulogne-Billancourt, Image et Compagnie, 2005, documentaire-enquête diffusé sur RTS2 le 7 février 2005.

[18]        Pour une mise à jour récente de la bibliographie, cf. Susana Cuartero Escobés, « Actualización de la bibliografía de la masonería femenina », in « Revista de Estudios Historicos de la Masoneria », San José du Costa Rica, vol. 5, n° 1, mai-novembre 2013, pp. 166-185.

[19]          Sous la direction de Cécile Révauger et Jacques Lemaire, « les femmes et la franc-maçonnerie, des Lumières à nos jours », volume I, n ° 82-83, « XVIIIe et XIXe siècles » et volume II, n° 86-87, « XXe et XXIe siècles », Bruxelles, La Pensée et les Hommes, 2011 & 2012.

 

Extrait de la deuxième édition revue et augmentée de Comment la franc-maçonnerie vint aux femmes, Paris, Dervy,  2015, p. .

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